Sans titre 2

 
 

Les personnages manquants


Peindre les miens, mais tendre vers un universel, vers une étrangeté. Laisser entrer dans les toiles un espace de mystère et de rêve que l’on a tous en soi.


Tout en perdant mes sujets dans la peinture, j’ai l’impression de recréer ce lien infime entre les œuvres peintes à même le corps et celles sur le papier au mur. Cette création est à l’œuvre dans notre quotidien et dans ce que l’on croit comprendre de notre relation au monde.


Chaque personnage est mystérieux, mais forme l’un de mes univers. Peut-être que le plus intéressant est à l’intérieur, sous les couches de peintures, à l’instar de cette statue de Bouddha dont les prières richement décorées sont enfouies en son sein.


Mais au fond, peut-on figurer le réel, sans laisser de place à l’imaginaire ?


Mythologie calédo-mienne


Mon travail s’inscrit dans un contexte particulier, en 2010, dans le Pacifique, comme un reflet d’un état d’esprit de notre Caillou. Un fantasme ? Peut-être. Une bouteille à la mer ? Sûrement.


Il traduit incontestablement une profonde réflexion identitaire. Il est pour moi ce lien ténu qui existe entre le vécu, l’histoire, les hommes et les femmes qui m’entourent, leurs angoisses et leurs joies, et le rêve, l’imaginaire, un idéal essentiel à l’équilibre de toute chose. Mes oeuvres sont en quelque sorte le continuum de la vie.


Mais mon travail traduit aussi le plaisir, parfois presque érotique, qui émane de la relation entre l’artiste et son oeuvre, entre l’artiste et l’objet de son oeuvre.


Voir c’est toucher, toucher c’est sentir, sentir c’est ressentir...


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Exposition au Centre Culturel Coréen (Septembre 2010)